Cerveau Dépression Inflammation Alzheimer et Grippe

Les maladies cérébrales apparaissent de plus en plus comme inflammatoires et infectieuses. LA dépression, maladie psychique apparait en fait comme très organique. La maladie d’Alzheimer comme la forme finale d’une inflammation chronique qui n’a jamais été solutionnée.La dépression non traitée, ou non solutionnée, déclenche une inflammation cérébrale. Les antidépresseurs ne sont pas un traitement mais une manière de sursoir au problème. Seul le fait de régler au fond les causes de la dépression permettra d’en sortir. Cela nécessite souvent d’aller très loin dans la structure et l’histoire du sujet. Un chemin qu’il n’est pas toujours facile de faire, pas forcément souhaité. Il s’installe alors une sorte de combat interne entre les différentes parts de soi qui se traduit par une inflammation, synonyme de bagarre, colère, contre soi, contre l’autre.Cela peut se manifester dans les organes par des maladies inflammatoires puis dégénérative. Cela peut aussi se manifester au cerveau par une dépression chronique ou nous retrouvons une inflammation.La grippe dans cet autre article est présentée comme compromettant la santé cérébrale. Elle est combattue par les vaccins comme un mal dangereux. En fait il faut comprendre la fonction de la grippe dans l’économie de la santé. Elle vient tous les ans nous dire bonjour et nous tester. Elle interroge notre organisme sur les problématiques Trans générationnelles. Ou en sommes-nous. Elle présente des pics de fréquence à certain âge moyen. Petit enfant, à l’entrée dans la vie; vers 27 ans âge moyen des premiers enfants; 50 ans âge moyen ou nous devenons grand parents; 80 ans âge moyen ou nous devenons arrière grands parents. A tous ces âges elles tentent au travers d’une « bonne grippe » de reformater tant notre système immunitaire que notre personnalité, le Soi, terme utilisé par l’immunologie comme par la psychologie. Evidement si la grippe ne peut agir, ou que les blocages sont trop fort elle peut compromettre la santé du cerveau. Mais essayons de comprendre qu’elle met en évidence une difficulté qu’elle n’arrive pas à régler, mais qu’elle ne la crée pas. Bien sûr nous pouvons bloquer l’action de la grippe par le vaccin, et de la dépression par les antidépresseurs, mais alors nous ouvrons grand le boulevard à la maladie de l’inflammation chronique du cerveau, l’alzheimer. Cette maladie vous l’avez bien remarqué, n’existais presque pas il y a 50 ans. A peine avions-nous quelques démences séniles. Aujourd’hui elle est partout. Elle parle d’une population qui n’a plus le droit d’être malade et de bénéficier de l’effet protecteur et résolutif des petites maladies. Il est temps de réaliser que la nature est bien faite et que l’important est de jouer avec et pas contre.

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LA PSYCHO-SOMATOTHERAPIE

 

Reprendre des forces avec la psycho-somatothérapie

Face à un mal-être diffus et persistant, la psycho-somatothérapie propose de retrouver le lien à soi, grâce à une intégration du corporel à la psychothérapie. Cette approche permet d’associer l’analyse à de nombreuses méthodes thérapeutiques corporelles dans le but de nous reconnecter à nos forces intérieures.

 La méthode : la psycho-somatothérapie s’adresse à toute personne ressentant un mal-être général. De la déprime à l’anxiété en passant par une angoisse persistante, la plupart des patients qui viennent consulter en cabinet ont « une impression générale de ne pas être en accord avec eux-mêmes, de ne pas trouver leur équilibre intérieur ou encore de ne plus avoir la force suffisante pour affronter la vie quotidienne. Pour apaiser cette souffrance, la thérapie s’appuie sur des éléments d’analyse classique de la psychanalyse mais aussi sur un large éventail d’outils thérapeutiques intégrant le corps : méditation, massages,  somato-gestalt, rebirth, hypnose, relaxation profonde, chromo-luminothérapie… L’approche analytique permet dans un premier temps de cerner la problématique particulière de chaque personne afin de déterminer, créer et adapter l'approche et les outils thérapeutiques les plus justes répondant aux besoins de la personne et du moment, afin de permettre de trouver le lien à soi perdu pour cheminer.  

Face à un mal-être diffus et persistant, la psycho-somatothérapie propose de retrouver le lien à soi, grâce à une intégration du corporel à la psychothérapie. Cette approche permet d’associer l’analyse à de nombreuses méthodes thérapeutiques corporelles dans le but de nous reconnecter à nos forces intérieures.

Déroulement d’une séance

Les premiers éléments d’une séance de psycho-somatothérapie reposent sur l’écoute active et attentive ainsi que sur le ressenti. Cette approche analytique peut durer plusieurs séances car en fonction des problématiques et des mécanismes de défense, l’alliance thérapeutique peut mettre du temps à s’installer. L’objectif est de vraiment rejoindre la personne dans sa souffrance pour la comprendre, dans quoi elle se sent bloquée, enfermée. Une fois que l’analyse a révélé le cœur du problème, le travail qui est proposé, doit être pensé et adapté au consultant. Il n'y a rien de systématique, généralisé ou préparé. On puise dans le moment présent avec tout ce qu'il contient pour répondre le plus justement aux besoins de chacun. Chaque thérapeute peut pratiquer la somatothérapie en fonction de ses spécialités dans le domaine des méthodes corporelles, certains pouvant utiliser des éléments de danse-thérapie, art-thérapie, d’autres s’appuyer sur des états de conscience modifiée grâce à l’hypnose, la relaxation profonde, ou utiliser la chromo-luminothérapie. D’une séance à l’autre, le fond reste le même mais la forme est toujours différente, en mouvement car l'instant est différent. Je ne prévois jamais ce que l’on va faire en séance, la thérapie est flexible et spontanée, c’est ce qui fait sa force et sa justesse. 

Indications et contre-indications  : la psycho-somatothérapie s’adresse aux personnes qui ne se sentent pas bien psychiquement, cela peut se manifester sous des formes de déprime, d’anxiété, d’angoisse, parfois de troubles obsessionnels… Dans 90% des cas il y a un ressenti de déséquilibre intérieur. Comme toute thérapie avec des éléments d’analyse, le consultant doit pouvoir réfléchir sur ce qu’il traverse. Ce qui est parfois délicat dans le cadre de certains troubles psychiques. Une prise en charge médicale et/ou psychiatrique doit être alors conseillée par le psycho-somatothérapeute.  

 

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COMMENT PROTEGER VOTRE CERVEAU

QU’ALLEZ-VOUS FAIRE AUJOURD’HUI POUR PROTEGER VOTRE CERVEAU

Des chercheurs sont parvenus à isoler les neufs facteurs qui seraient responsables à eux seuls d’un affaiblissement immunitaire capable de laisser le champ libre à la maladie d’Alzheimer :

  1. ETRE OBESE, surtout à la cinquantaine
  2. LE TABAGISME
  3. LE RETRECISSEMENT DE L’ARTERE CAROTIDE (celle qui alimente le cerveau en sang oxygéné)
  4. LE DIABETE DE TYPE 2
  5. UN NIVEAU D’EDUCATION FAIBLE
  6. UNE CONCENTRATION ELEVEE D’HOMOCYSTEINE, une substance toxique dans le sang
  7. LA DEPRESSION
  8. L’HYPERTENSION
  9. LA DIMINUTION DES RESERVES PHYSIOLOGIQUES des personnes vieillissantes (baisse de la masse musculaire notamment)

 La bonne nouvelle est que les scientifiques ont aussi mis en évidence les comportements bénéfiques à adopter pour une prévention efficace :

. DIMINUER LA CONSOMMATION DE SEL

. S’ASSURER D’UN APPORT ELEVE EN FOLATES, la forme naturelle de la Vitamine B9, via les légumes verts à feuilles BIO (épinards, salade, chou, haricots…), la levure de bière, le foie

. CONSOMMER DES ALIMENTS RICHES EN VITAMINES C, E, des substances cruciales pour la santé cardiovasculaire et le bon état des carotides. La vitamine C est présente dans les fruits et les légumes : persil, crucifères, poivron, cassis, orange, etc… et la VITAMINE E dans les huiles vierges d’olive et de colza extraites à froid, les amandes, les noix et l’avocat de préférence BIO.

 DES MEDICAMENTS INUTILES ET DANGEREUX

La haute autorité de santé (HAS), un indépendant, un organisme gouvernemental s’est prononcée en octobre 2016 sur le déremboursement des quatre médicaments anti-Alzheimer commercialisés en France : Aricept, Ebixa, Exélon et Reminil, prescrits à près d’un million de malades. En cause : une efficacité insuffisante (aucun n’a pu ralentir l’évolution de la maladie) et des effets secondaires loin d’être anodins, en particulier sur le plan cardiovasculaire. Pourtant, quelques jours avant la présidentielle, le ministère de la Santé, sans compte de l’avis de la HAS, confirmait sa volonté de maintenir leur remboursement. C’est donc aux malades et à leurs familles de faire le nécessaire pour éviter les prescriptions inutiles.

UNE MALADIE PROVOQUEE PAR LES MEDICAMENTS

Sur les 200000 nouveaux cas d’Alzheimer recensés chaque année, 30000 pourraient être accélérés par la prise de benzodiazépines, ces médicaments anxiolytiques ou somnifères qui agissent sur le système nerveux central. D’ailleurs, certains ne devraient pas être prescrits plus de deux semaines, pourtant les Français, notamment les personnes âgées, détiennent un triste record de consommation dans ce domaine.

Voici la liste des anxyolitiques pointés du doigt :

Xanax, Lexomil, Valium, Tranxène, Vératran, Victan, Témesta, Lysanxia, Séresta, Nordaz, Urbanyl. Les hypnotiques contenant de la benzodiazépine sont : Mogadon, Stilnox, Nuctalon, Havlane, Versed, Normison, Imovane. Sans oublier l’anticonvulsivant Rivotril. La détérioration cérébrale dont seraient responsables ces médicaments pourraient être perceptible dans les cinq ans après les premières prises à partir du moment où la médication dépasse trois mois.

 REGIME CETOGENE

Les glucides ne sont pas la seule source d’énergie pour le cerveau. L’autre façon de l’approvisionner, ce sont les corps cétoniques, des molécules naturelles qui se forment dans le foie à partir des acides gras. Les corps cétoniques ont la capacité de directement parvenir aux neurones affamés de l’hippocampe et leur procurent de l’énergie pour se multiplier.

Le régime cétogène propose de réduire drastiquement la consommation de glucides et de les remplacer par des acides gras, afin de stimuler la fabrication des corps cétoniques. L’huile de coco de préférence bio permet de fournir directement au cerveau des corps cétoniques, en grande quantité. Le jeûne est une autre façon d’amener l’organisme à produire les corps cétoniques. Ce régime a déjà amélioré la condition de nombreux patients.

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CE QUE JE PRATIQUE OU UTILISE EN PSYCHO-SOMATOTHERAPIE

L'utilisation d'exercices corporels n'est pas systématique dans ma méthode de thérapie. Je dis bien "exercices" car je prends toutefois toujours le corps en compte. C'est-à-dire que je regarde comment il respire, ses réactions quand le consultant est dans son récit, la couleur de la peau du visage ou des mains etc... Je suis à le guetter au fil de chaque séance car mes questions sont souvent en lien avec ce que je vois du corps à un instant T. et de demander : "que ressentez-vous là, maintenant ? ou plus ciblé :"que ressentez-vous dans votre ventre, votre poitrine, votre gorge (si des rougeurs y sont apparues par exemple) ? Ou bien encore, je peux demander au consultant de respirer profondément quand je le vois couper sa respiration lors des récits douloureux. Je l'accompagne alors pour l'encourager à descendre dans ses émotions. Cette méthode de travail que je qualifierai de rythme de croisière pour moi, est celle que j'utilise le plus souvent, car tout simplement j'arrive ainsi à emmener les consultants dans leurs émotions, libérer ce qui les envahissait, dénouer ce qui oppressait. Cela devient plus complexe quand les résistances ou les symptômes physiques sont plus importants. Si un consultant arrive très anxieux dans mon cabinet, son récit peut vite devenir très confus, ce qui me demande alors une extrême concentration pour bien mener la conduite de séance. Alors c'est là que le travail corporel à proprement dit est un véritable trésor en psycho-somatothérapie. Je propose au consultant de s'allonger, et dans un premier temps je le fais simplement respirer en observant où cela se passe. Si sa respiration est trop haute, je le guide doucement vers son ventre et l'invite à suivre ma respiration (que j'amplifie alors pour qu'il puisse bien entendre) si c'est compliqué pour lui. Quand sa respiration ventrale, devient calme et tranquille, je le guide dans un scanner de son corps, lui faisant ainsi prendre conscience de chacune de ses parties. Sont-elles tendues ou détendues ? Je lui fais tout simplement prendre conscience de ce qui se passe pour lui...Quand l'apaisement est bien présent, là je peux démarrer sur son histoire, ce qu'il veut déposer en ces instants, après que son corps se soit relâché et détendu. Si les tensions se sont au contraire amplifiées, j'accompagne tranquillement en ramenant très souvent le consultant sur sa respiration, et peut-être alors sur les images ou les pensées qui peuvent être présentes ici et maintenant. Les émotions arrivent et le corps finit toujours par lâcher prise. A chaque fois que sa respiration s'affole ou se coupe pendant son récit, je l'invite à me dire ce qui se passe dans son corps, à me décrire ses ressentis...puis le laisse repartir dans son récit. Des va-et-vient corps/parole se font ainsi tout au long de la séance ce qui permet au consultant de prendre conscience, au fil de son récit, de ses émotions bloquées à un moment donné de sa vie. Quand le blocage est encore plus profond, alors l'outil pour moi est le rêve éveillé même début de relaxation corporelle pour ensuite continuer sur une histoire qui le guidera jusqu'à ses émotions, avec beaucoup de douceur et de respect. Les consultants en reviennent souvent émerveillés, et tellement étonnés d'avoir pu toucher certaines parties de leur enfance, par exemple, qu'ils croyaient totalement inaccesible. Le rêve éveillé prend par surprise mais avec beaucoup de tendresse à mon sens. Voilà un petit tour des méthodes que je pratique en cabinet et que j'apprécie particulièrement car simples et respectueuses en même temps et toujours étonnantes dans ce qu'elles peuvent faire lâcher le consultant. Tout cela dans un perpétuel mouvement d'apprentissage et de respect pour les consultants. Patrizia MINCHELLA Psycho-Somatothérapeute Spécialisée en psychotraumatologie et troubles du comportement alimentaire - LYON 6ème.

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BIENFAITS DU SOLEIL : IL N'Y A PAS QUE LA VITAMINE D

 

BIENFAITS DU SOLEIL : IL N’Y A PAS QUE LA VITAMINE D

 

SE SOIGNER GRACE A LA LUMIERE

 

Une supplémentation en vitamine D pourrait-elle nous faire jouir de tous les bienfaits du soleil sans ses inconvénients ? La réponse est non, car l’astre agit de multiples manières sur notre organisme pour nous maintenir en bonne santé, physique et morale.

 

Au 19ème siècle, une maladie de peau cause des ravages dans les pays nordiques, sévissant tout particulièrement au cours des longs mois d’hiver. Elle s’affiche sur le visage des personnes qui l’ont contractée : le lupus vulgaire est une maladie cutanée causée par l’agent de la tuberculose, Mycobactérium tuberculosis. Les médecins sont démunis face à l’affection. Aucun traitement n’en vient à bout. Jusqu’à ce qu’un médecin danois, Niels Ryberg Finsen, développe une méthode originale qui obtient un franc succès. Il expose les zones de peau contaminées à des rayons concentrés de lumière et obtient la régression, puis la disparition complète des lésions. Ces travaux sont récompensés par le prix Nobel de médecine en 1903 et ce traitement fera référence jusqu’à la découverte des antibiotiques dans les années 1940.

 

SE SOIGNER GRACE A LA LUMIERE

 

L’efficacité du traitement de Finsen a longtemps été atribuée à la capacité de la lumière du soleil, et plus précisément aux rayons UVB, de provoquer la production de vitamine D, stimulante pour l’immunité. Mais en 2005, une équipe a démontré que le dispositif utilisé par le médecin ne pouvait pas transmettre ce type de rayonnements. Ils avancent ainsi une nouvelle explication : les bactéries responsables de la maladie contiennent des molécules, appelées coproporphyrines III, qui, exposées à la lumière, génèrent des radicaux libres. Ces espèces chimiques dérivées de l’oxygène sont très réactives et déstructurent le microbe pathogène. Ce principe est toujours utilisé pour soigner les maladies de peau, mais également en cancérologie, où les radicaux libres issus d’une substance photo-activable s’attaquent aux tissus malades. L’emploi thérapeutique de la lumière du soleil remonte à 4000 ans. Mais si nos ancêtres vénéraient l’astre comme un dieu, il a de nos jours très mauvaise presse. Accusé d’accélérer le vieillissement de la peau, de favoriser le développement de cancers cutanés, il est la cible de messages de santé publique clairs : il convient de s’en protéger, à grand renfort d’écran solaire total, de chapeaux, lunettes et vêtements longs. Pourtant certains constats remettent en question ce discours. Une récente étude  suédoise observe que les femmes qui se préservent le plus des rayons du soleil ont un taux de mortalité toutes causes confondues deux fois supérieur à celles qui s’exposent le plus. De plus, le risque de développer certaines maladies (des maladies auto-immunes, des cancers et des maladies cardiovasculaires) ou leur taux de mortalité varie en fonction de la latitude du lieu de vie et donc de la dose de rayonnements UV reçue. Il est ainsi légitime de s’interroger sur le bien-fondé de cet évitement du soleil. Car si les risques d’une surexposition sont réels, une dose de soleil adaptée (pas question de se faire cuire pendant des heures !) est bonne pour la santé de multiples façons, au-delà de l’action de la Vitamine D.

 

LE PROTECTEUR DU SYSTEME CARDIOVASCULAIRE

 

L’hypertension artérielle est un facteur de risque important de maladie cardiovasculaire (crise cardiaque, AV C, etc..) dont la fréquence augmente pendant les mois d’hiver et dans les pays les moins ensoleillés. Lorsque l’on soumet la peau de volontaires à un rayonnement UVA, la quantité d’oxyde nitrique dans leur sang grimpe en flèche. La lumière permet en effet la transformation des nitrites qui y sont stockés en ce précieux gaz, qui provoque un relâchement de la paroi des vaisseaux sanguins. Cette vasodilatation a un effet immédiat : elle abaisse la pression artérielle. Cet effet intéresse également les femmes enceintes, car le soleil permet de réduire le risque de pré-éclampsie, une complication de la grossesse, première cause de mortalité au cours de la grossesse dans nos pays. La découverte de ce mécanisme apporte un nouvel éclairage sur les raisons possibles de la faible mortalité par maladie cardio-vasculaire observée au Portugal, en Espagne, en Italie, en Grèce et en France par rapport aux autres pays d’Europe. Les niveaux d’ensoleillement plus élevés de ces pays pourraient contribuer à la bonne santé cardiaque de leurs habitants, et pas seulement leur régime alimentaire méditerranéen. L’oxyde nitrique intervient en outre dans l’immunité, où il facilite la guérison des plaies et joue un rôle antimicrobien et anti tumoral, ainsi que dans la transmission des messages au niveau du cerveau. Il diminue l’intolérance au glucose et la résistance à l’insuline, réduisant ainsi probablement le risque de diabète de type 2.

 

SOLEIL ET CANCER : LES FAITS

 

Le rayonnement ultraviolet est capable d’entraîner des mutations au niveau de l’ADN des êtres vivants et cette caractéristique lui confère son aptitude à favoriser le développement de cancers de la peau. C’est pourquoi les autorités mettent en garde contre une exposition excessive. Mais il semble jouer un rôle protecteur contre d’autres types de cancer. Des études épidémiologiques ont montré la moindre fréquence de cancer colorectal, du sein, de la prostate et du lymphome non hodgkinien chez les personnes qui s’exposent régulièrement au soleil. Dans une expérience faite sur des souris transgéniques prédisposées à développer un cancer colorectal, l’exposition au soleil ou la supplémentation en vitamine D a permis de réduire fortement la charge tumorale, c’est-à-dire la surface couverte par les tumeurs. Avec une différence cependant : les tumeurs des souris exposées aux UV avaient moins progressé que celles bénéficiant de la vitamine D, suggérant un avantage propre au rayonnement lumineux. Autre exemple : des chercheurs ont étudié les habitudes de vrais jumeaux pendant l’enfance, s’intéressant à leurs activités de plein air. Le constat a été frappant : les jumeaux qui ont passé plus de temps dehors ont moins de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Une bonne dose de soleil reçue pendant les premières années de vie permettait de réduire le risque de développer cette maladie de 25 à 57 %. Des résultats similaires ont été observés pour les autres maladies auto-immunes comme la polyarthrite, le psoriasis, le diabète de type 1, syndrome de Gougerot, etc. Et même une fois la maladie installée, le soleil présente des avantages santé : il calme les réactions auto-immunes, ralentit l’évolution et diminue le besoin en médicaments.

 

REMETTRE SON HORLOGE INTERNE A L’HEURE

 

Les processus qui se déroulent au sein de notre organisme sont calés sur un rythme d’environ 24 Heures. La production de mélatonine, l’hormone du sommeil, est par exemple inhibée en journée, sous l’effet des rayons lumineux. Puis, sa production augmente dans la soirée, pour atteindre un pic entre 2 et 4 heures du matin, nous garantissant un repos réparateur. Une faible exposition à la lumière naturelle en journée peut réduire la quantité de mélatonine produite la nuit, perturber le sommeil et décaler notre horloge biologique. Les conséquences peuvent être multiples, car elle contrôle un grand nombre de processus, notamment la réparation des dommages de l’ADN, la croissance et la survie des cellules, le métabolisme, etc…Des chercheurs ont constaté un lien entre l’exposition à la lumière naturelle du matin et l’indice de masse corporelle des personnes, et ont estimé que 20 à 30 minutes de lumière naturelle entre 8 heures et midi permettent un meilleur contrôle du poids. Pourquoi le matin ? La lumière du soleil est un cocktail de couleurs et parmi elles, la partie bleue du spectre joue un rôle essentiel dans la régulation de l’horloge biologique. Elle est disponible en bonne quantité le matin, puis, en cours de journée, à mesure que les rayons du soleil traversent une couche plus épaisse de l’atmosphère pour nous atteindre, elle est progressivement filtrée, jusqu’à disparaître. Ce qui nous prépare au sommeil… A condition que nous nous préservions de la lumière bleue émise par nos écrans.

 

UN STIMULANT INTELLECTUEL

 

Prendre un bain de lumière bleue matinale avant d’aller travailler pourrait également représenter un autre atout, d’après les résultats d’une récente étude américaine. Elle a porté sur 35 personnes en bonne santé, qui ont été exposées pendant 30 minutes à une lumière ambiante classique ou à de la lumière bleue, avant de réaliser des tests de mémoire. L’activité de leur cerveau était observée par IRM. Les résultats ont montré que les personnes soumises à la lumière bleue parvenaient à effectuer plus rapidement les tâches demandées ; la zone du cerveau correspondant au cortex préfrontal était mieux activée chez ces participants, rendant plus efficace leur mémoire de travail. Stimulée par ce type de lumière, la région produit de la noradrénaline, un messager chimique qui rend l’esprit plus alerte et permet des prises de décisions rapides. Les effets positifs se prolongeaient au moins 40 minutes après l’exposition. On connaît désormais l’astuce à suivre avant de passer un examen ou un entretien d’embauche.

 

LIBIDO ET SOLEIL

 

Mais pourquoi associer soleil et sexualité ? La réponse est simple : les rayons du soleil agissent effectivement sur nos désirs. Des chercheurs ont pu démontrer que l’exposition au soleil nous fait produire des endorphines, des hormones qui se lient aux récepteurs aux opiacés du cerveau et qui induisent relaxation, bien-être, mais aussi plus de libido, un meilleur contrôle de l’appétit et moins de douleurs. Cette production d’endorphines est à double tranchant : pour les chercheurs en biologie cutanée de l’université de Harvard (Etats-Unis), il s’agit d’un mécanisme acquis au cours de notre évolution qui a pour but d’augmenter la synthèse de vitamine D, mais la médaille possède un revers : les endorphines provoquent une légère addiction et peuvent nous pousser à nous exposer exagérément, ce qui est un réel facteur de risque de cancer de la peau.

 

 

 

 

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Patrizia Minchella

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